Coups de Coeur

Thérèse Bertherat - le corps a ses raisons; courrier du corps
Erich Fromm - la peur de la liberté
Wilhelm Reich - petit homme
Alice Miller - abattre le mur du silence; libres de savoir; ta vie sauvée enfin; etc.
Isabelle Filliozat - que se passe-t-il en moi ?; l'intelligence du coeur; etc.
Moussa Nabati - la dépression, une épreuve pour grandir ?; le bonheur d'être soi
John Welwood - le chemin de l'amour conscient; etc.

Rainer Maria Rilke - Lettres à un jeune poète
Elif Shafak - Soufi, mon amour
Thich Nhat Hanh - The heart of understanding
Nicolas Bouvier - l'usage du monde
Clarissa Pinkola-Estes - Le jardinier de l'Eden

Collectif FENAHMAN - le praticien de santé
Daniel Dufour - Les tremblements intérieurs
le serment d'Hippocrate

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : «Je sais, mais je fais ma part. »

Les deux cruches
Il était une fois une vieille femme chinoise qui possédait deux cruches, chacune d’elle pendait aux extrémités d’une solide perche qu’elle portait sur ses épaules pour aller chercher de l’eau à la rivière. L’une des cruches était fêlée et arrivait toujours à moitié pleine, tandis que l’autre, en parfaite état, était toujours bien pleine à l’arrivée. Jour après jour, la vieille femme apportait seulement une cruche et demie d’eau à sa maison.
Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection et misérable du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de sa tâche.
Un jour, près du ruisseau, elle s’adressa à la vieille dame et lui fit part de ce qu’elle percevait être une faillite totale de sa part : «J’ai honte de moi-même, cette fêlure à mon côté laisse fuir l’eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure.»
La vieille dame adressa un sourire à la cruche : «As-tu remarqué que ton côté du chemin est tapissé de fleurs, et non sur le côté de l’autre cruche? C’est que j’ai toujours été consciente de ta fêlure, j’ai donc planté des semences de fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées. J’ai ainsi pu cueillir de jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n’avais pas été comme tu l’es, nous n’aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison.»

The pie
My Mum always cooked tasty food.
But, one day she put a burnt pie in front of dad.
Not just a little burnt but, black as coal.
I waited to see what dad would say.
But, he just ate the pie and asked how my day was.
Then I heard mum apologize to him for his supper.
I will never forget his response “Darling, I liked your pie.”
Later, I asked him if he had told the truth.
He put his arm on my shoulder and said :
“Your mom had a tough day at work. She was tired.
The burnt pie didn’t harm me, but a sharp word could have hurt her.”
We all make mistakes.
We shouldn’t focus on mistakes but, support those we love.
That’s the secret of long and happy relationships.

La leçon de philo
Un professeur tend un billet de 20 euros et dit : '' Qui aimerait ce billet ? '' Les mains se lèvent.
Il chiffonne le billet, le jette par terre, lui saute dessus à pied joints et dit : '' Vous le voulez toujours ? ''.
Et les élèves lèvent encore la main.
Il dit ''Mes amis vous venez d'apprendre une leçon. Peu importe ce que je fais du billet, vous le voulez toujours, car sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 20 euros. Plusieurs fois dans votre vie vous serrez froissés, rejetés par les gens et les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez rien mais votre valeur n'aura pas changé aux yeux des personnes qui vous aiment vraiment."

The Twins

In a mother’s womb were two babies.
One asked the other: “Do you believe in life after delivery?”
The other replied, “Why, of course. There has to be something after delivery. Maybe we are here to prepare ourselves for what we will be later.”
“Nonsense” said the first. “There is no life after delivery. What kind of life would that be?”
The second said, “I don’t know, but there will be more light than here. Maybe we will walk with our legs and eat from our mouths. Maybe we will have other senses that we can’t understand now.”
The first replied, “That is absurd. Walking is impossible. And eating with our mouths? Ridiculous! The umbilical cord supplies nutrition and everything we need. But the umbilical cord is so short. Life after delivery is to be logically excluded.”
The second insisted, “Well I think there is something and maybe it’s different than it is here. Maybe we won’t need this physical cord anymore.”
The first replied, “Nonsense. And moreover if there is life, then why has no one ever come back from there? Delivery is the end of life, and in the after-delivery there is nothing but darkness and silence and oblivion. It takes us nowhere.”
“Well, I don’t know,” said the second, “but certainly we will meet Mother and she will take care of us.”
The first replied “Mother? You actually believe in Mother? That’s laughable. If Mother exists then where is She now?”
The second said, “She is all around us. We are surrounded by her. We are of Her. It is in Her that we live. Without Her this world would not and could not exist.”
Said the first: “Well I don’t see Her, so it is only logical that She doesn’t exist.” To which the second replied, “Sometimes, when you’re in silence and you focus and you really listen, you can perceive Her presence, and you can hear Her loving voice, calling down from above.”

Mais encore :
Clarissa Pinkola-Estes - Femmes qui courent avec les loups
Henri Gougaud - L'amour foudre; les sept plumes de l'aigle; le rire de l'ange